LE HAUT-COMMISSAIRE DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L’HOMME A LA CHANCELLERIE

LE HAUT-COMMISSAIRE DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L’HOMME A LA CHANCELLERIE

Après avoir rencontré le Premier ministre camerounais quelques heures plus tôt, VOLKER TÜRK s’est entretenu avec le ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux, Laurent ESSO, le mardi 06 août 2024, dans la salle de conférences du Ministère de la justice. Objectif, explorer les questions relatives aux droits humains au Cameroun. C’est dans ce sens que Laurent ESSO, très au fait de la situation des droits de l’homme dans son pays le Cameroun a tout de suite déclaré que le département ministériel dont il a la charge, veille, au quotidien, au respect scrupuleux des droits humains. Ceci, en tenant compte, non seulement de l’environnement sociologique qui prévaut, mais également des traditions et des coutumes. Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme quant à lui, en prenant la parole a tenu à remercier le ministère de la Justice pour son implication dans la ratification par le Cameroun des instruments juridiques internationaux en matière de droits humains. Il s’est cependant demandé si des alternatives ne pouvaient pas être trouvées à l’emprisonnement, surtout des enfants, afin d’encourager la démobilisation, le désarmement et de faciliter la réinsertion sociale. Pour VOLKER TÜRK, la loi portant répression des actes de terrorisme, du point de vue des droits humains, devrait également être revue pour redonner espoir aux jeunes. Au terme de son propos, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a dit être à la disposition du ministère de la Justice, pour soutenir tous les efforts déjà consentis et à consentir. En réponse à cette prise de parole de son invité, Laurent ESSO, pour ce qui est des peines alternatives, a tenu de prime à bord à préciser que les réalités socioculturelles diffèrent selon qu’on se trouve dans une région ou dans une autre à l’intérieur du Cameroun. Raison pour laquelle son équipe est à pied d’œuvre pour étudier la possibilité d’une régionalisation des peines alternatives. L’objectif étant d’éviter de commettre, à travers la loi, des impairs sociologiquement incompréhensibles. En ce qui concerne la réinsertion des enfants, celle particulière des enfants de la rue n’est pas du tout facile. Pourtant, un système a été mis en place pour ce faire. Seulement, les contraintes de procédures lors des enquêtes sociales engagées par les services sociaux engendrent parfois d’autres difficultés auxquelles lesdits services se heurtent. Par ailleurs, pour ce qui est du terrorisme et de la répression des actes terroristes, qui relèvent du Tribunal militaire en premier ressort, et donc du ministère de la Défense, le ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux, Laurent ESSO a appelé le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme à penser encore plus aux victimes et à leurs familles. Leurs droits existent et les magistrats se doivent d’adapter les peines en fonction de la gravité des faits.
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